Et on repart cette rentrée parisienne des Escape Game chez Prizoners ! On a dû choisir cette mission rapidement, genre deux jours avant, sur un coup de tête. Il faut savoir qu’il n’y plus beaucoup de réservation dans un Escape Game, deux jours avant. Bizarrement, chez Prizoners et son « Protocole Hawaï », il y avait encore de la place à 22h00. Le pitch d’être un agent secret nous séduit, tout comme le fait de se retrouver dans la rue pour commencer notre mission. On ne se doutait pas que cette mission allât être aussi difficile…
AVIS SUR LE PROTOCOLE HAWAÏ (Prizoners)
Le pitch de cette nouvelle aventure nous a plu dès le départ. On commençait à connaître les histoires type qui définissent un escape game, et débuter dans la rue avec un mail pour seul consigne est une originalité bien fun. L’histoire sur fond d’espionnage et d’agent secret était également une donnée innovante et plutôt sympa. Pour cette mission, on avait le choix de la difficulté lors de la réservation. On a choisi le mode difficile (parce qu’on est de gros bourrins).
Donc nous voilà arrivés un peu en avance au lieu de rendez-vous dans Paris, on discute et on rigole. On se demande d’où ils vont sortir et comment ils vont nous reconnaître. Après tout, ils n’ont pas nos photos et on n’a pas mis d’éléments distinctifs pour dire « hey salut ! C’est nous les escape gamers ! » . Bon en même temps, il est 22h00, on est le seul petit groupe de 4 personnes sous un lampadaire, on se doute que c’est nous. Puis, à force de discuter, on oublie qu’on attend quelqu’un. Ce qui fait que lorsqu’elle arrive, dans mon dos de surcroît, j’ai droit à une belle frayeur. Bordel ! C’est qui cette folle avec un chapeau, un grand manteau et des lunettes de soleil en pleine nuit qui nous demande à plusieurs reprises si c’est bien nous les agents trucmuche. Genre, tu mets 10 secondes à piger que le jeu commence. Elle nous tend une mystérieuse mallette avant de s’éclipser rapidement…
On ouvre la mallette, découvre divers documents, même une tablette, on y écoute un mystérieux message et on commence à chercher le point de chute. Les gens dans la rue doivent se dire qu’on est de vrais agents, mais vu comment on rigole, ils doivent se dire qu’on est sacrément perchés. On trouve vite où se diriger et on s’y rend, on n’a pas perdu trop de temps dès le départ et c’est tant mieux. On arrive devant une façade de boutique et pour l’ouvrir, on entre le code qu’on a précédemment trouvé en consultant le reste de la mallette. On entre dans la boutique, sans vous dire quel genre de boutique est-ce, je peux vous dire que l’effet retro des années 60 et la déco sont plutôt bien faits. On commence à reprendre nos habitudes et à tout fouiller. Très vite, on entend une voix derrière la porte du fond, c’est l’agent 006 ! Il faut la délivrer ! Bon en gros, c’est aussi notre game master, mais au lieu d’avoir une télé pourrave qui nous balance des messages, ils ont réussi à incorporer le game master dans le jeu. Bien pensé. Même si dès le départ, elle n’arrêtera pas de gueuler : « Vous êtes qui ? », « Vous voyez quoi ? », « Vous faites quoi ? », « Décrivez moi ce que vous faites ! ». Bon déjà, tu as compris ce que tu dois faire, tu essaies de communiquer avec tes amis mais vu qu’elle n’arrête pas de gueuler et nous parler, on s’y perd un peu et on n’arrive plus à réfléchir. On en viendra à lui dire « Attends, on fouille et on te parlera après ! ». Bon, elle n’a pas arrêté pour autant. Ce qui fait qu’on découvre rapidement toutes les énigmes de la pièce, mais on a du mal à s’y mettre dedans tant, on est parasités dans le jeu par ses interventions. On aura par exemple un mot de passe qui ne marchera pas la première fois, mais qui était pourtant le bon, mais on ne l’aura tapé qu’une fois… 10 minutes après, elle finira par nous dire que c’était bien celui-là… Enfin bref, on ne s’est plus écoutés, on est partis en vrille, on s’est trop énervés… On a mal géré.
On découvre la deuxième partie du jeu, sans connaître le temps qu’il nous reste. On comprend qu’on n’en a pas terminé et cela devient stressant ! On comprend aussi que le temps défile et qu’on va droit sur notre premier échec. On arrive à faire 2 – 3 trucs, on essaie de faire la dernière chose qui nous est demandée et qui prend un peu de temps, mais on s’énerve face au matériel. On a l’impression de ne pas tout avoir, lorsqu’on utilise ce qu’il faut celui-ci se casse ou fait disparaître certains éléments ! On rage encore plus et on se dit qu’ils pourraient réparer leur système ou revoir cette énigme ! Bref, on s’énerve. J’arrive tout de même à trouver le code pour ouvrir la porte de l’agent coincé, à la dernière seconde ! Celle-ci s’ouvre ! GAGNÉ ? Non. Nous n’avions quand même pas résolu la dernière énigme (Désolé, je ne vous dirai pas ce que c’était pour ne pas spoiler, mais vache qu’est ce que c’était tordu et difficile ! :D).
Bref, on a perdu.
Résultat du Protocole HawaÏ
Défi perdu !
(mode difficile)
En résumé…
On aime : la décoration très rétro, l’histoire de la mission, le niveau de difficulté
On aime moins : un indice à revoir, un élément (utile) du décor à réparer, une Game Master trop délurée dès le départ.
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